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Les Lep
25 janvier 2009

Au Brésil nous on a fait du Bavion !

Les enfants on pris un grand plaisir à pratiquer le surf mais comme leur père préfère être sur l'eau que dans l'eau nous avons décidé de faire une petite sortie en mer.

Lors de l'embarquement le loueur nous demande une deuxième fois si nous voulons vraiment sortir de la Lagune.

Nous répondons par l'affirmative en nous vantant de nos presque origines bretonnes. La petite houle visible de loin à l'entrée de la lagune n'effraie personne.

Mise en route, larguage des amarres nous nous dirigeons vers le chenal. Le pilote du bateau (qui a insisté pour rester à bord et prendre les commandes) nous demande pour la troisième fois si nous souhaitons vraiment faire "um passeo no mar" (dans la mer).

Je confirme à nouveau même si une petite voix intérieure me conseille de faire demi-tour. Je me retourne vers Annabel le pouce levé et nous arrivons à l'entrée du chenal. C'est fou ce que les vagues paraissent soudain plus grosses. J'ai déjà vu de la houle de 4 à 5 mêtres en Guadeloupe en zodiac mais ici la mer est très "pointue". La pente des vagues est très forte et ça commence  à déferler au sommet. Là je comprends pourquoi le loueur est resté à bord.

Et subitement on accélère pour prendre la première vague, le bateau monte la pente à 45° et arrivé au sommet on décolle complètement puis on retombe lourdement en bas. Remise de gaz pour attaquer la suivante. Etienne hurle de terreur, on se cogne un peu partout mais il n'est plus question de faire demi tour, il faut franchir la passe jusqu'au bout. Cela va durer une dizaine de minutes pendant lesquelles on ne sait pas si nous sommes sur un avion qui vole trop bas ou sur un bateau qui flotte trop haut. On fait du ba-vion en somme...

Vous comprendrez que nous n'ayons pas pris de photos en cours de route car c'est bien connu en mer on garde une main pour soi et une main pour le bateau. Comme on devait s'accrocher à tout ce qu'on trouvait y compris avec les dents, pas moyen de sortir l'appareil.

Au retour, nous rentrons dans le sens de la houle, à la même vitesse que les vagues et tout se passe plus calmement.

A l'arrivée sur la berge, tout le monde se congratule y compris le pilote qui à l'air d'être content que tout se termine bien.

Apparemment la sortie était un peu extrème même pour lui. La prochaine  fois je crois qu'on choisira le bateau ou l'avion mais pas le ba-vion...

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Les Lep
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